Natif de Toulon, où il a vu le jour en 1971, Éric Hübsch se passionne pour le dessin, en remplissant les marges de ses cahiers. Il entre à l’École européenne supérieure de l'image d'Angoulême, section « Bande dessinée ». Il en sort diplômé en 1992. Entre-temps, il participe à plusieurs ouvrages collectifs, dont La Bête du Gévaudan ou encore Au Fil du Nil. Dans la foulée, Éric Hübsch quitte la Charente, direction l'Hérault et Pézenas, puis Montagnac. Il se consacre à ses activités de graphiste, réalisant illustrations, affiches, et logos pour des mairies, des associations, ou encore des commerçants. En 1995, il revient à la bande dessinée, en se lançant dans un projet de série d'heroic fantasy qui verra finalement le jour trois ans plus tard, avec la parution du premier tome : Le Réveil de Merlin. Scénarisée par Arleston, la saga Le Chant d'Excalibur s’achève en 2010, après six volumes. Dans la foulée, toujours dans le monde de Troy, Éric Hübsch met en images Ploneïs l'incertain, un one-shot signé Arleston et Jean-Luc Sala. Par la suite, le dessinateur et son style semi-réaliste intègrent l'équipe de la collection « Marcel Pagnol », chez Grand Angle. Accompagné des co-scénaristes Serge Scotto et Éric Stoffel, il publie le diptyque Topaze en 2016, puis Cigalon (2018), et La Partie de boules (2019). Le Royal fondement constitue sa première collaboration avec Philippe Charlot.