Dans ce nouvel opus, Clémentine se confronte à ses propres souvenirs, les plus tendres comme les plus douloureux.

 

 

Marcher dans les feuilles, se coucher sur le sol pour regarder les arbres étendre leurs branches vers le ciel.

 

Tourner les pages d’un livre lu mille fois, sauter à l’élastique entre deux chaises de la cuisine.

 

 

Se rappeler de minuscules détails comme les miettes sur la toile cirée qui recouvre les étagères du placard de grand-mère.

 

S’emplir de l’odeur du sésame grillé et de la mélodie du vin versé dans un verre…

 

 

Clémentine nous convie à des petits moments que ne renierait pas le Philippe Delerm de La Première Gorgée de bière.

 

Mais ces instants de douceur s’acidifient parfois lorsqu’elle se remémore des repas silencieux, des obsèques en plein été, ou des minutes qui précèdent l’heure du départ.

 

 

Les Beka convoquent sous forme de courtes séquences les souvenirs - parfois beaux, parfois durs, presque toujours nostalgiques - de leur héroïne et par là même ceux de leurs lecteurs.

 

Comme à leur habitude ils offrent, sous un aspect léger, une vraie matière à réflexion pour celles et ceux qui souhaitent aligner leur quotidien avec leurs valeurs et leurs envies.

 

 

Le trait toujours aussi tendre de Marko et les couleurs lumineuses de Maëla subliment cet album à mettre dans sa valise ou à lire dès le retour de vacances pour se souvenir des belles choses.